Avec la réouverture des frontières et le retour des voyageurs dans les aéroports, le secteur du trafic aérien a connu plusieurs perturbations. Une assemblée générale du syndicat des pilotes de ligne algériens (SPLA) a donc été tenue, lundi 1er août, les revendications qui n’ont pas été satisfaites par la compagnie aérienne nationale Air Algérie ont été abordées lors de la réunion, notamment celles qui ont été faites avant la crise de covid-19.
Karim Seghouane, membre du SPLA est revenu sur les points importants discutés durant la dernière assemblée, il a par ailleurs écarté, pour l'instant, le recours au mouvement de grève. « C’est vrai que nous avons des revendications et des accords collectifs qu’il faut appliquer, mais nous réfléchissons également à l’intérêt de la compagnie et de ses clients », affirme-t-il au journal arabophone Ennahar, ce mercredi 3 août.
Le syndicaliste déclare qu’ils ont abordé les revendications non satisfaites par la compagnie aérienne Air Algérie. Il s’agit des « clauses des accords collectifs » qu'ils ont « signé depuis des décennies avec les responsables de la compagnie ». Karim Seghouane affirme qu’« aujourd’hui, les circonstances ont changé avec la reprise du trafic aérien. Par conséquent, nous avons repris nos activités et nous réitérions la nécessité de reprendre les discussions autour de nos revendications » ; « il est temps de concrétiser nos revendications, dont les revendications socioprofessionnelles », ajoute-t-il.
Parmi les revendications faites par le SPLA, il y a également le manque de repos des employés « Nous effectuons des vols aller-retour vers la Chine sans bénéficier du repos. Mais aujourd’hui, les choses doivent changer. Ces long-courriers doivent être reconsidérés », affirme Karim Seghouane.