Les autorités algériennes ont enfin décidé de lever les restrictions sanitaires pour les voyageurs arrivant en Algérie. Dorénavant, les voyageurs arrivant dans les ports, les aéroports et les postes frontaliers ne seront plus tenus de présenter un pass vaccinal de moins de neuf mois ou un test PCR de moins de 72 heures, comme c'était le cas.
Ce qui est étrange dans cette histoire, c'est que c'est l'ambassade d'Algérie à Doha, au Qatar, qui a fait cette annonce, au lieu que ce soit le ministère de la santé, le Comité scientifique de suivi du coronavirus, le Premier ministère ou même la présidence de la République. Cela aurait été plus logique et plus compréhensible qu'ils signent le communiqué que la représentation diplomatique algérien au Qatar qui a publié sur sa page Facebook.
« L’ambassade d’Algérie à Doha informe les ressortissants algériens au Qatar désireux de voyager vers l’Algérie que les hautes autorités du pays ont décidé de lever toutes les mesures de présentation de pass vaccinal covid-19 et test RT-PCR négatif appliquées à l’entrée au territoire national, par les aéroports, les ports et les frontières terrestres », a en effet indiqué l'ambassade d'Algérie à Doha dans son communiqué.
Le test PCR fait l'affaire des laboratoires étrangers
Pour rappel, l'apparition puis la propagation du coronavirus au début de l'année 2020 a conduit à une fermeture quasi-totale des frontières dans le monde ainsi qu'un blocage total du transport aérien. Mais depuis que les autorités algériennes ont rouvert, en juin 2021, les frontières, même de façon partielle, il fallait mettre en place des contrôles sanitaires pour freiner, ou empêcher, la propagation du virus.
Aujourd'hui, avec l'amélioration considérable de la situation sanitaire, la majorité des pays du monde ont levé leurs restrictions aux aéroports, aux ports et aux postes frontaliers terrestres. À l'exception de l'Algérie qui a maintenu l'exigence du pass vaccinal ou du test PCR pour les non-vaccinés pour toute personne désirant entrer au pays. Au point où de nombreux Algériens, notamment ceux installés en France, ont dénoncé cette situation, accusant les autorités de faire l'affaire des laboratoires étrangers qui imposent aux Algériens des tests PCR à près de 200 euros.