Plus de cinquante harraga algériens ont disparu en mer Méditerranée cette semaine, selon l'activiste du Centre international pour l'identification des migrants disparus (CIPIMD), Francesco Jose Clemente Martin, qui a partagé plusieurs publications sur sa page Facebook à ce propos.
Selon le même activiste, il s'agit d'au moins deux embarcations. C'est ce qu'il écrit, dimanche 13 novembre, dans l'une de ses nombreuses publications dans laquelle il affirme : « pour l'instant, il y a environ 50 personnes disparues sans nouvelles ». Il précise qu'il a vérifié si les personnes arrivées aux îles Baléares étaient celles que l'on recherchait, mais visiblement, ce n'est pas le cas.
Dans ce cas, « ce serait une journée très noire pour ces personnes disparues, la plupart algériennes », a-t-il estimé. Mais le lendemain, c'est-à-dire ce lundi 14 novembre, Francesco Jose Clemente Martin a partagé une publication pour affirmer que les 50 harraga algériens recherchés n'étaient pas arrivés sur les côtes espagnoles.
Les harraga disparus ont pris le départ des côtes d'Alger et de Boumerdès
« Malheureusement, aucune des +50 personnes disparues la semaine dernière n'est arrivée sur le territoire espagnol », a ajouté, déçu, l'activiste, expliquant que les recherches ont touché tous les endroits, y compris les îles Cies, situées au large des côtes atlantiques. Pour l'activiste du CIPIMD, cette situation n'augure rien de bon, exprimant même sa crainte que les 50 personnes, majoritairement des Algériens, soient déjà décédées.
Il ne manquera pas de publier, dans une autre communication, les photos de 36 personnes censées faire partie des 50 personnes disparues. Des photos qu'il a reçues de la part de leurs familles. Dans la même publication, tout en exprimant ses regrets de constater la disparition de tout ces harraga algériens, Francesco Jose Clemente Martin a précisé que les disparus ont pris le départ des côtes des régions d'Alger et de Boumerdès.