Lors d’une conférence qui a eu lieu le 31 janvier, le président de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (FNAM) a annoncé que le nombre de vols, notamment les vols matinaux au départ de l’aéroport Paris-Orly, sera réduit à partir de fin mars de l’année en cours, et ce à cause du manque de contrôleurs aériens.
Les voyageurs s’attendent à ce que le trafic aérien retrouve son rythme d’avant la pandémie. En effet, les indicateurs montrent que le trafic durant l’année 2022 est à environ 80 % de son niveau en 2019, grâce à la fin des restrictions liées au Covid. Mais contre toute attente, un nouveau problème apparaît et vient empêcher une reprise normale de l’activité aérienne. Il s’agit du manque de contrôleurs aériens.
Ceci nécessite de réduire le nombre de vols, ce qui est le cas concernant les lignes assurant des dessertes depuis l’aéroport Paris-Orly vers l’Algérie. Cette nouvelle a été annoncée par le président de la FNAM et PDG de la compagnie aérienne Corsair, Pascal de Izaguirre, à l’occasion de ses vœux à la presse le 31 janvier. Il a expliqué par ailleurs que les vols entre 6 h et 7 h connaîtront une réduction de 20 à 25 départs.
Cette situation peut s’avérer préjudiciable pour les compagnies aériennes low cost, cette limitation des départs matinaux va engendrer d’importantes pertes financières, en effet, selon le délégué général de la FNAM, Laurent Timsit, « c'est une plage horaire stratégique qui permet des départs tôt et donc, de faire un certain nombre de rotations dans la journée ». Par ailleurs, la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile), rassure que pendant cette période, elle procédera au recrutement et à la formation de nouveaux contrôleurs aériens pour régler ce problème de sous-effectif.
En plus des compagnies low cost qui vont être affectées, les compagnies aériennes qui assurent des vols depuis l'Algérie vers cet aéroport vont aussi être touchées par cette réduction des vols. Cependant, si la DGAC arrive à recruter plus de contrôleurs aériens, le problème de la limitation des vols vers l'aéroport de Paris-Orly ne va pas persister.