Les polices aux frontières au niveau des aéroports français seront bientôt épaulées par des agents non policiers pour plus de fluidité.
Assurer la fluidité au niveau des aéroports français
La PAF (Police de l'air et des frontières) est un corps relevant de la police nationale française. Elle a pour mission principale le contrôle des entrées et des sorties au territoire. Bientôt, ils devront partager leur mission avec des agents non policiers afin de faciliter la procédure de contrôle. Pour ce faire, l'État français a lancé, depuis l'été dernier, une campagne de recrutement de 1300 gardes-frontières. Ces derniers seront chargés de contrôler les passeports dans les ports ou les aéroports.
Selon le journal Le Parisien, cette campagne de recrutement consiste d'abord à assurer une fluidité des passagers aux frontières, en vue de la Coupe du monde de rugby et des Jeux olympiques qui auront lieu en 2024. Ensuite, à répondre à l'objectif de Macron, qui consiste à doubler le nombre de policiers sur le terrain en supprimant les tâches annexes. Il s'agit également, selon Fabrice Gardon, le directeur central de la police aux frontières (DCPAF), de compenser la baisse de l'effectif policier liée à la crise sanitaire.
Vers la limitation du temps d'attente
Un autre objectif visé par ce plan de recrutement de gardes-frontières est de pouvoir limiter le temps d'attente aux frontières. Ce dernier ne doit pas dépasser les 30 minutes pour un voyageur de l'UE, et 45 minutes pour un voyageur hors Union européenne. Cette limitation du temps est une préconisation européenne que l'État français se doit de respecter, car « il en va aussi de l’image de la France », précise Fabrice Gardon.
La police nationale française indique sur son site web que « le garde-frontières est chargé de la vérification du droit de circulation et du séjour des ressortissants de l'Union européenne et des pays tiers ». Il est, de plus, chargé d'autres missions, à l'instar de l'étude de l'authenticité des documents de voyage.