Immigration : Le programme de l'expérience québécoise sera plus flexible pour les francophones

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Le gouvernement du Québec prévoit de rendre les conditions d'admissibilité au Programme de l'expérience québécoise (PEQ) plus flexibles, principalement pour les diplômés étrangers francophones, y compris ceux de nationalité algérienne. Le PEQ est considéré comme le moyen le plus rapide pour les diplômés et travailleurs étrangers d'obtenir la résidence permanente au Québec.

Selon Radio-Canada, le gouvernement de François Legault prépare des changements pour le Programme de l’expérience québécoise (PEQ), mis en place en 2020 par l'ancien ministre de l'Immigration Simon Jolin-Barrette. Les critères d'accès pour les diplômés étrangers francophones seront assouplis, ce qui a été annoncé par la ministre actuelle de l'Immigration, Christine Fréchette, lors de sa tournée auprès de différents acteurs. Les détails de ces changements devraient être annoncés dans les prochains jours, et il est possible que d'autres programmes d'immigration subissent également une révision.

Selon les propos de la ministre de l'Immigration, Christine Fréchette, le Québec a pour objectif de faciliter l'accès au Programme de l'expérience québécoise (PEQ) pour les étudiants francophones ou diplômés dans un programme en français, y compris les Algériens. Elle a souligné la nécessité de retenir les talents francophones et francophiles, en déclarant : « il faut une volonté pour garder des talents francophones et francophiles. Les gens qui choisissent le Québec ne méritent pas un traitement d'immigration aussi long ».

Les exigences en matière d'expérience de travail seront réduites

Le ministre de la Justice canadien avait resserré les critères de sélection du PEQ, suscitant des réactions négatives. Le gouvernement avait alors décidé d'exiger une expérience de travail de 12 à 18 mois pour les diplômés étrangers souhaitant postuler au PEQ. Cependant, selon Radio-Canada, ces critères seront assouplis pour les étudiants francophones ou diplômés d'un programme en français. Cette mesure qui sera prise par le gouvernement canadien vise ainsi à faciliter l'accès au PEQ pour cette catégorie de candidats.

Les milieux des affaires et de l'enseignement supérieur ont déjà exprimé leur soutien à cette décision de réviser les critères d'accès au PEQ pour les étudiants francophones et les diplômés d'un programme en français.

Effectivement, aux yeux de la Fédération des cégeps, le Québec se dirige dans la bonne direction. Selon Bernard Tremblay, le président de cette fédération, « une fois qu’ils ont suivi une formation en région, les étudiants ont un diplôme québécois, un logement, des amis, et sont intégrés. Les possibilités qu’ils demeurent sont importantes », il continue en ajoutant : « notre objectif, c’est de convertir l’étudiant en travailleur. Il ne faut donc pas avoir de barrière. Présentement, on n’est pas les plus attractifs et tout le monde recherche des étudiants de qualité. Le choix logique, c’est de miser sur ces étudiants ».

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