Les passagers ayant acheté des billets et qui ont vu leur vol annulé ont droit à un remboursement intégral de la part des compagnies aériennes. Celles-ci sont tenues de restituer la totalité de la somme dépensée par le passager pour l'achat de son billet non utilisé.
Des vols prévus ont été annulés par les compagnies aériennes durant la pandémie, obligeant les passagers à se retrouver avec des billets inutilisables. Air Algérie a également été touchée par cette situation. Toutefois, les voyageurs ont le droit d'être remboursés pour les billets annulés, selon les règles établies.
D’ailleurs, nombreuses sont les personnes qui ont réclamé le remboursement de leurs billets auprès de la compagnie nationale. De son côté, le transporteur aérien algérien a pris la décision de prolonger le délai du remboursement jusqu’au 31 octobre 2023.
Vols annulés : Voici les droits du voyageur dans ce cas
Le règlement européen 261/2004, qui énonce les règles communes en matière d'indemnisation et d'assistance des passagers, précise que tout passager ayant un billet annulé a droit à un remboursement. Cela s'applique également en cas de retard de vol ou de refus d'embarquement.
En fait, le principal concerné devrait demander un remboursement de son billet non utilisé. Ou bien, il peut simplement prendre un autre vol vers sa destination. Ce n’est pas tout ! Il a même droit à une indemnisation si le vol a un retard qui dépasse 3 h, indique le centre européen des consommateurs. Pour le retard des liaisons aériennes allant jusqu’à 1500 km, le client obtient 250 euros. Au moment où il reçoit 400 euros pour les vols allant de 1500 à 3500 km. Quant aux vols de plus de 3500 km, l'indemnisation est de 600 si l’attente dépasse les 4 heures.
Toutefois, il est important de noter que dans certaines circonstances, le passager n'a pas droit à une compensation. Par exemple, s'il a été informé de l'annulation de son vol au moins deux semaines avant la date prévue, ou si la compagnie aérienne a réussi à le réaffecter sur un nouveau vol qui part dans les deux heures suivant l'heure de départ initiale. De plus, dans des circonstances exceptionnelles telles que la pandémie, la compagnie aérienne peut ne pas être tenue de verser une indemnisation.