Les départs et les arrivées des traversées maritimes se déroulent dans des conditions très difficiles dans les ports algériens. Les passagers sont confrontés à des procédures interminables. Toutefois, pour ceux qui l'ignorent, il est possible de passer en priorité.
Seuls les voyageurs ayant pour habitude de choisir la voie maritime savent à quel point il est difficile d'arriver à l'embarquement. Les procédures de contrôles sont presque interminables. Cependant, les usagers de Corsica Linea ont la possibilité de passer en priorité.
En effet, la compagnie propose un service d'embarquement prioritaire qui permet de gagner du temps sur les lignes du réseau Algérie au départ de Marseille. « Il est disponible sur les lignes du réseau Algérie au départ de Marseille uniquement pour des autos et des fourgons sans attelage, selon disponibilités », lit-on sur le site de Corsica Linea. Les usagers peuvent bénéficier de ce service en le demandant en agence portuaire ou par téléphone en mentionnant leur intérêt. Ils peuvent aussi le sélectionner lors de leurs réservations en ligne sur le site de la compagnie.
Une fois que le contrôle du billet a été effectué lors de l'embarquement, un document sera remis au passager, qu'il devra attacher à son véhicule et conserver jusqu'à son arrivée à destination. La question de savoir si cette option vaut vraiment la peine est souvent posée par de nombreux voyageurs, y compris sur le groupe Facebook « Les Usagers d'Algérie Ferries et Corsica Linea ».
En réponse à cette question, plusieurs personnes ont partagé leurs expériences. Une internaute écrit : « j'avais déjà pris cette option en 2019 avec Corsica, à Marseille. J'avais embarqué parmi les derniers, je suis monté à bord en marche arrière et débarqué parmi les 20 premières voitures à Alger et 20 minutes plus tard, je me suis retrouvé dehors (sans fouille bien sûr). À l’époque, ça m’a coûté 45 euros, mais l’année dernière, c'était à 75 euros ».
Cette option s'avère extrêmement pratique, surtout pour les voyageurs avec véhicule, comme le témoignage d'un utilisateur l'illustre : « il y a quelques années, je me suis fait avoir en embarquant naïvement au 1er étage des voitures […] du coup à l’arrivée à Alger, ils font naturellement descendre les voitures du RDC puis celles de l’étage [...] J’étais parmi les 50 dernières voitures et j’ai passé 8 heures dans la voiture ».