En France, le titre de séjour est le seul document qui permet aux étrangers de circuler légalement sur le territoire. Il est essentiel de le renouveler chaque année, faute de quoi ils risquent de se voir privés de leurs droits. Un médecin algérien a connu cette situation en 2022, ce qui a eu un impact significatif sur sa carrière professionnelle. Cependant, nous avons appris qu'il y a eu un développement inattendu dans son affaire.
Les ressortissants établis en France font face aux délais prolongés des procédures de renouvèlement de leurs titres de séjour. Cette situation les poussent parfois à vivre dans l'illégalité, ce qui a des conséquences préjudiciables, car ils perdent tous leurs droits. Un cas marquant est celui d'un médecin algérien exerçant au sein du CHU de Saint-Étienne, dont la carrière a été brutalement interrompue.
L'affaire remonte à juin 2022, lorsque le jeune médecin algérien, qui travaillait en France depuis 2015, a soumis une demande de renouvèlement de son titre de séjour. À sa grande surprise, la préfecture du Rhône a rejeté sa demande et lui a signifié une obligation de quitter le territoire. Cela l'a contraint à cesser légalement son activité professionnelle, ce qui a été un coup dur pour lui ainsi que pour l'unité médicale où il travaillait.
Suite à cela, le chef de service de cette unité avait exprimé son indignation face à cette situation. « La suspension brutale de son activité ne permettait plus d’assurer correctement la sécurité des patients hospitalisés et la continuité des soins, d’autant plus que la période actuelle était très difficile et qu’il était impossible de recruter un médecin remplaçant rapidement », avait-il indiqué.
Le médecin algérien enfin naturalisé
Après des mois d'incertitude et de frustration, et après une longue bataille administrative, la préfecture du Rhône a finalement délivré au médecin un récépissé. Cela lui a permis de reprendre son activité au sein de l'Institut de Cancérologie et d'Hématologie universitaire de Saint-Étienne (ICHUSE), relevant du même CHU.
En ce mois de juillet, une évolution favorable a eu lieu dans le cas de ce médecin. D'après le journal Le Progrès, le praticien algérien a reçu sa naturalisation et est maintenant officiellement citoyen français. Cela marque la fin de ses difficultés administratives.