Les frais de demande du passeport algérien vont baisser. Le projet de Loi de finances 2024, prévoit une réduction significative des frais associés à la demande de ce document officiel. Cette décision concerne tant les résidents en Algérie que les membres de la diaspora algérienne à l'étranger.
En effet, le projet de loi de finances 2024 s'attaque aux coûts liés à l'obtention du passeport algérien, pour les citoyens résidant en Algérie et ceux établis à l’étranger. Ainsi, les tarifs ont été révisés de manière à les rendre plus accessibles. Désormais, les citoyens pourront obtenir leur passeport algérien à un coût bien inférieur à ce qui était pratiqué auparavant.
Pour les demandeurs qui optent pour la procédure express, la nouvelle tarification fixe le coût du passeport à 45 000 dinars algériens pour un document de 48 pages, tandis que la procédure régulière ne coûtera que 9 000 dinars algériens (alors qu'il était à 12 000 dinars). De plus, la même mesure a été prise en faveur des mineurs, avec un tarif de seulement 22 500 dinars pour un passeport de 48 pages en procédure express, et 4 500 dinars pour la procédure régulière.
Un énorme stock de passeports algériens à épuiser
La décision de réduire les coûts des passeports algériens découle principalement de la situation actuelle des stocks de passeports de 48 pages. Les données indiquent que ces stocks, gérés par la direction des titres et documents sécurisés, dépassent les 615 000 unités, alors que la demande annuelle ne dépasse pas les 17 000. À ce rythme, il faudra 35 ans pour épuiser le stock disponible, ce qui constitue un gaspillage de ressources et de moyens.
Il est important de noter que le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire n'a acquis qu'un seul lot de passeports de 48 pages entre 2017 et 2018. De ce fait, il est probable que ces passeports ne pourront pas conserver leur validité au-delà de 2028. Pour éviter cette situation problématique et la perte potentielle de ces passeports inutilisés, le gouvernement a opté pour la réduction des coûts, ce qui, espère-t-on, incitera davantage de citoyens à demander un passeport.