L’allocation touristique en Algérie limitée à 103 euros est jugée dérisoire. Bien que le ministre des Finances algérien ait récemment abordé l'ouverture de bureaux de change, la question persiste, suscitant l'inquiétude des voyageurs en Algérie.
En effet, le projet de loi de finances 2024 n’a pas consacré l’augmentation de l’allocation touristique la laissant fixée à 15 000 dinars algériens (soit 103 euros sur le marché officiel, ou 64 euros sur le marché parallèle). Lors de son intervention à l’APN, le député Kada Nedjadi a exprimé son mécontentement interpellant le ministre des finances Laziz Faid.
Au cours de son intervention, le député a déclaré avec consternation : « c'est une honte pour moi en tant que député, et pour vous en tant que ministre, d'acheter des euros sur le marché noir ». Ces déclarations soulèvent des questions cruciales sur la politique liée au montant de l’allocation touristique et son impact sur le quotidien des voyageurs. En attendant des réponses claires, les citoyens se demandent quelles mesures le gouvernement envisage de prendre pour redresser cette situation.
L'allocation touristique jugée dérisoire
Au cœur du débat se trouve principalement le montant proposé pour l’allocation touristique, soit 103 euros, jugé insuffisant par de nombreux voyageurs. Cette allocation, visant à faciliter les dépenses à l'étranger, est perçue comme ne répondant pas aux véritables besoins des voyageurs, surtout dans un contexte où le coût de l'hébergement à l'étranger est souvent élevé.
Bien que le ministre des Finances n'ait pas encore abordé cette question spécifique, il est évident que le débat sur l’allocation touristique en Algérie est loin d'être clos. Les citoyens attendent des réponses claires concernant les mesures proposées pour répondre aux besoins des voyageurs et assurer une politique économique adaptée à la réalité actuelle.
Derrière le montant en question, des interrogations émergent quant à la pertinence de cette allocation pour soutenir les voyageurs dans leurs dépenses à l'étranger. Dans un contexte où les coûts d'hébergement à l'étranger continuent d'augmenter, l’impact de ce montant dérisoire est remis en question.