L'aéroport de Châlons-Vatry, situé entre Troyes et Reims, est confiné depuis le 21 décembre 2023, suite à l'arrivée d'un avion en provenance des Émirats arabes unis, transportant plus de 300 passagers. Les autorités françaises enquêtent sur des soupçons de trafic d'êtres humains.
L'avion, un A340 de la compagnie aérienne roumaine Legend Airlines, a atterri à Châlons-Vatry dans l'après-midi du 21 décembre, alors qu'il devait en principe redécoller vers le Nicaragua. À son bord se trouvaient 300 passagers de nationalité indienne, dont « quelques » enfants. L'aéroport a été fermé pour plusieurs heures.
Le soupçon de trafic d'êtres humains a été déclenché par un renseignement anonyme. Les autorités ont alors procédé à des vérifications des identités des passagers et de l'équipage, ainsi qu'à des contrôles des conditions de transport. Deux personnes, des passagers, ont été placées en garde à vue pour « vérifier et corroborer le soupçon de traite d'êtres humains en bande organisée », un crime passible de 20 ans de réclusion criminelle et de trois millions d'euros d'amende.
La compagnie aérienne se défend
La compagnie aérienne Legend Airlines a affirmé qu'elle n'avait « rien à voir avec les accusations qui sont soulevées ». Elle a expliqué avoir vérifié la conformité des documents présentés par les clients qui avaient affrété le vol, mais qu'elle ne pouvait pas vérifier les casiers judiciaires des personnes transportées.
L'enquête est toujours en cours, rapportent plusieurs médias, et les autorités n'ont pas encore annoncé de conclusions. L'incident a eu de lourdes conséquences pour l'aéroport de Châlons-Vatry, qui a été confiné pendant plusieurs jours. Les vols ont été annulés et les passagers ont été pris en charge par les autorités.
La compagnie aérienne Legend Airlines a également été impactée par l'incident. Elle a subi un préjudice économique important et sa réputation a été mise à mal. L'enquête sur l'affaire de l'aéroport de Châlons-Vatry est toujours en cours et il reste des questions en suspens.
Les autorités n'ont pas encore annoncé si les soupçons de trafic d'êtres humains ont été confirmés. Elles n'ont pas non plus révélé l'identité des personnes placées en garde à vue. Les conclusions de l'enquête permettront de mieux comprendre les circonstances de l'incident et d'évaluer la gravité des faits.