La demande d'obtention d'un passeport est souvent associée à des frais importants à travers le monde, parfois s'élevant à plusieurs centaines d'euros. Alors que la moyenne des frais dans de nombreux pays oscille entre 100 et 160 dollars, l'Algérie se distingue avec des frais plafonnant à 60 euros en moyenne.
Selon les données, les frais pour l'obtention d'un passeport algérien en 2024 s'élèvent à 61 euros, tant sur le territoire national qu'à l'étranger. La Loi de finances 2024 a prononcé une réduction significative des coûts de demande du passeport algérien.
Pour ceux qui optent pour la procédure express, les tarifs récemment établis fixent le coût du passeport à 45 000 dinars algériens pour un document de 48 pages, tandis que la procédure régulière atteint seulement 9 000 dinars algériens (61 euros), en réduction par rapport aux 12 000 dinars appliqués avant. Les mineurs bénéficient également de cette mesure, avec un tarif de 22 500 dinars en procédure express et 4 500 dinars en procédure régulière.
À l'échelle mondiale, l'Australie se hisse en tête des passeports les plus coûteux, exigeant 230 euros de ses citoyens pour l'obtention de ce document de voyage essentiel. Le Mexique suit de près avec des frais de 170 euros, suivi de la Suisse et de l'Italie, tandis que les États-Unis se classent cinquièmes.
Le passeport le moins cher au monde
À l'opposé, le passeport tchèque se distingue comme le moins onéreux, avec un coût de 27 euros. Cette diversité de tarifs soulève des interrogations sur les critères influant sur les coûts mondiaux des passeports, des questions dont les réponses restent multiples et complexes.
Il est crucial de souligner que ces frais ne se limitent pas à la simple émission du passeport, mais englobent l'ensemble des coûts associés à la préparation des documents d'identité et de voyage. Parmi ces dépenses, on retrouve la prise de photographies requises, la vérification des antécédents, les dispositifs de sécurité intégrés, et d'autres mesures liées à la production du passeport.
Certains pays justifient ces tarifs élevés en mettant en avant la qualité des dispositifs de sécurité intégrés dans leurs passeports, visant ainsi à prévenir la contrefaçon et à assurer une protection maximale contre la fraude documentaire.