Une touriste anglaise visite l'Algérie et raconte son séjour dans le pays nord-africain en compagnie de son bébé d'un an.
Elle entame le récit de son aventure comme un roman, duquel, elle, Amy Liptrot, serait l'héroïne à la conquête et à la découverte de cette destination qui l'a tant intrigué : « en me réveillant après une nuit en mer, j'ai eu la joie de regarder par la fenêtre de la cabine et de voir la ville d'Alger, d'une blancheur éclatante. La splendide capitale s'élève de sa baie méditerranéenne en couches improbables…, le tout surplombé par le Mémorial des Martyrs, qui représente la lutte pour l'indépendance du pays ». Ouverture digne de l'autrice passionnée qu'elle est.
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Une aventure sur Algérie Ferries
Amy Liptrot voyageait avec son bébé d'un an et une amie à elle qui l'a aidée à prendre soin de son enfant. Amy raconte à The Guardian que la demande de visas algériens et la réservation du ferry ont été un processus déroutant qui a nécessité l'aide de leurs contacts algériens, « mais nous avons été ravis de constater que nous pouvions aller jusqu'à Marseille en une journée. Nous avons pris cinq trains, partant de chez nous à 7 heures du matin et arrivant vers 20 heures, avec des changements rapides à Leeds, Londres et Paris ».
« Sur l'immense navire d'Algérie Ferries en partance de Marseille, nous étions tous les trois les seuls touristes non algériens ou franco-algériens. Tous les autres semblaient avoir l'expérience de ce voyage de 19 heures, ceux qui ne pouvaient pas s'offrir de cabine apportant des matelas pneumatiques pour s'allonger dans les couloirs du navire. Une foule s'est entassée dans la somptueuse salle à manger pour le dîner », raconte l'écrivaine.
Amy confie qu'« un Algérien nous a parlé dans l'ascenseur et a semblé surpris ou impressionné que nous fassions le voyage jusqu'à Alger malgré "les problèmes". Je ne savais pas de quels problèmes il parlait. "Il m'a dit : "Bonne chance ! Il y a des problèmes. Et c'est bien". Cette phrase est devenue mon mantra personnel pour le voyage. Sur le pont, au coucher du soleil, au milieu des hommes arabes et de l'odeur de diesel et de fumée, sans aucune terre en vue, j'étais calme. Le bateau a tremblé. La salle de prière était pleine ».
Après cette belle mise en situation pour ses lecteurs. Amy enchaine, pour mieux nous rapprocher de l'image qu'elle a eue d'Alger alors qu'elle s'en rapprochait de plus en plus, sur une citation de l'écrivaine Edith Wharton. Issue de son journal dans lequel elle décrit son voyage vers Alger en 1888 : « Jamais une ville n'a été aussi noblement placée ».
Qui est Amy Liptrot ?
Écrivaine et reporter pour un journal anglais, Amy Liptrot est originaire d'Écosse et a 36 ans. Elle publie plusieurs livres dont The Outrun, récit de ses mémoires, qui fut adapté en film dont la sortie est prévue pour cette année 2024.
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L'été dernier, en 2023, Amy met le cap sur l'Algérie dans la folle envie de découverte et d'aventure. Avec elle, son jeune bambin âgé d'un an seulement. Sa curiosité la poussera à s'ouvrir à ce pays — qui n'attire pourtant pas autant les visiteurs étrangers. Mais qui aura le don de s'ouvrir à elle en retour, chaleureusement et de lui laisser de beaux souvenirs indélébiles de son expérience à elle et à son enfant.
Et c'est justement l'ampleur des souvenirs de cette plaisante expérience qui fera qu'elle voudra la partager avec d'autres internautes. Avec ses lecteurs de The Guardian notamment, pour donner envie et encourager les gens qui ne connaissent pas cette destination à donner sa chance à l'Algérie comme destination touristique encore sous-cotée.
Découverte surprenante et accueil chaleureux à Alger
Bien que certaines personnes eurent critiqué son choix de destination, la jeune femme affirme avoir été agréablement surprise de sa découverte. Entre la diversité culturelle et linguistique du pays, la beauté des lieux touristiques tels que la région de Tipaza et les marchés en pleine rue de la Casbah d'Alger, Amy et son fils ont aussi été témoins de l'accueil chaleureux de la population algérienne, jeune et fière. De la gaieté et de la joyeuseté des traditions kabyles ainsi que des délices locaux et naturels du pays parmi ses fruits et ses plats traditionnels.
Finalement, elle décrit son séjour comme étant « une aventure à l’ancienne » très plaisante et qui l'aura marquée à jamais, elle et son fils.
