Le syndicat américain UNIT HERE, représentant des travailleurs du secteur aéroportuaire aux Étas-Unis, reproche à une des branches d'Air France, Flying Food Group, de ne pas respecter les conditions de travail de ses travailleurs, et l'accusant de violation des droits de l'homme.
Flyind Food Group, dont la fonction est de préparer et de transporter les repas à bord des avions de plusieurs compagnies aériennes, y compris Air France, fait l’objet d’une plainte internationale, déposée en France. En plus d’être au préalable citée par quatre agences gouvernementales américaines pour des violations du droit de travail, négligence des normes de sécurité, absence de conditions de protection lors de la pandémie COVID, et non-respect du salaire minimum des travailleurs.
Rafael Leon, un employé de Flyind Food Group limogé par l’entreprise suite à ses protestations syndicales, déclare : « Flying Food Group a fait l’objet de citations à comparaître de la part de plusieurs agences gouvernementales en raison du traitement qu’il réserve à ses travailleurs. Nous exigeons qu’Air France prenne ces préoccupations au sérieux et évalue ses relations commerciales avec Flying Food Group », rapporte le média L'Humanité.
Air France sous pression : Appels à la résolution des problèmes de travail chez Flying Food Group
Les protestations de différentes personnes liées d’une manière directe ou indirecte à la compagnie se multiplient. De son côté, Susan Minato, une des responsables du syndicat, rajoute : « Air France ne peut pas ignorer ces graves problèmes de violation du droit du travail chez Flying Food Group et doit insister pour que ses fournisseurs traitent les travailleurs avec dignité et équité ».
Quant au bureau d’administration des contrats, corpus chargé de faire respecter la loi, autrement dit, le salaire minimum dans l’aéroport de Los Angeles, il estime que Flying Food Group viole la règlementation du salaire minimum.
Bien que le syndicat ait déposé une plainte auprès de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) dans le but d'engager des négociations avec Air France afin de résoudre les problèmes en cours, la compagnie aérienne n'a pas encore réagi.