Un Algérien partage sur la plateforme Facebook une photo de la taxe qu’il a dû payer en raison du transport de bagages. La publication a engendré un débat sur le montant payé et la quantité d'huile transportée par le voyageur.
Un Algérien partage sur les réseaux sociaux une fiche de douane mentionnant la taxe à payer pour les articles transportés durant sa traversée. « Taxe payée aujourd’hui le 30/03/2024 au port de Marseille, 245 € pour 70 L d’huile d’olive », écrit-il sur sa publication.
L’Algérien a-t-il payé 240 euros pour l’huile d’olive seulement ?
Sur un groupe Facebook dédié aux voyageurs algériens, un membre publie une photo de la taxe qu’il a payée au port de Marseille pour attirer l’attention sur son coût élevé. Les opinions sont partagées dans les commentaires concernant le prix payé par le voyageur. Certains pensent que le montant est justifié en raison de la quantité transportée, tandis que d’autres estiment que le prix est excessif et le jugent très élevé.
De leur côté, certains membres ont réagi avec humour. « Haha, tu as pris toute l’huile du bled », commente l’un d’eux, tandis qu’un autre l’interroge ironiquement : « 70 litres d’huile, c’est pour prendre une douche ? »
D’autres internautes soulignent le manque de transparence du voyageur. En effet, selon la photo partagée par l’internaute, le document affiche d’autres articles transportés en plus de l’huile d’olive. C’est ce qu’explique un membre qui mentionne : « Il n’y a pas que de l’huile d’olive sur le document, il y a également 30 cartons de céramique et 20 kg de dattes, ce qui pourrait expliquer le montant élevé de la taxe ».
« Monsieur, vous avez signé une déclaration d’importation. Ça veut dire que vous êtes un professionnel. Vous avez donc fait de l’importation. Si vous étiez un voyageur, vous n’auriez pas payé cette taxe. », explique une autre personne dans les commentaires.
Pour rappel, la compagnie maritime Algérie Ferries a communiqué aux commerçants l’application de nouvelles règles douanières pour les individus exerçant une activité commerciale. Ceux qui transportent des marchandises sont désormais tenus de se munir d’une déclaration douanière rédigée par le passager avant l’arrivée au port de Marseille. Cette dernière doit spécifier le type de marchandise transportée, faute de quoi des restrictions seront appliquées.