C'est confirmé, l'Union européenne (UE) a décidé d'augmenter les frais de visa Schengen à partir du mois de juin. Une charge financière accrue pour les demandeurs. Cette nouvelle réforme peut constituer un obstacle financier pour certains voyageurs, en particulier ceux issus du tiers monde.
Récemment, un projet de loi a été présenté par la Commission européenne visant à augmenter les frais de demande de visa Schengen. Ce nouveau dispositif a été soumis à l'avis public avant sa confirmation, permettant ainsi aux citoyens et aux parties prenantes de donner leur opinion sur les changements proposés.
C’est maintenant officiel. L’UE concrétise et met en œuvre l’augmentation des frais de visa Schengen proposée il y a quelques mois. Bien qu'elle n'ait pas fait d'annonce publique, sa décision a été validée ce lundi 20 mai par le ministère des Affaires étrangères slovène. À partir de juin prochain, les demandeurs de visa Schengen devront payer des frais plus élevés. En effet, les droits augmenteront de 12 %, atteignant ainsi près de 100 €.
Visa Schengen : pourquoi une telle augmentation des frais ? Les Algériens sont-ils concernés ?
Selon un discours rapporté par le site spécialisé VisaSchengenInfo, tous les citoyens du monde seront concernés par la nouvelle réforme. « La commission européenne a adopté une décision visant à augmenter de 12 % les frais de visa Schengen de court séjour (visa de type C) dans le monde entier. L'augmentation s'appliquera dans le monde entier à compter du 11 juin 2024. Les nouveaux frais de visa Schengen seront de 90 € pour les adultes et de 45 € pour les enfants âgés de 6 à moins de 12 ans », peut-on lire dans le communiqué du ministère des Affaires étrangères slovène.
Pour rappel, en 2023, le nombre de visas délivrés a augmenté de 36,3 % par rapport à 2022. Toutefois, la nouvelle réforme risque de faire diminuer ce chiffre. La Commission européenne affirme que la proposition d'augmentation des frais de visa Schengen a été élaborée sur la base des calculs relatifs aux taux d'inflation dans le bloc et sur les salaires des fonctionnaires des États membres. Cette approche vise à garantir que les frais de visa restent en adéquation avec les coûts administratifs associés à leur traitement, tout en prenant en compte l'évolution économique au sein de l'Union européenne.