Les 8 et 9 juin 2024, les citoyens de l’Union européenne se sont dirigés vers les urnes pour élire leurs représentants au Parlement européen. En France, et contre toute attente, c’est la liste du Rassemblement national, menée par Jordan Bardella, qui est arrivée en tête avec 31,7 % des suffrages exprimés. Dans la foulée, le chef de l’État français, Emmanuel Macron, a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale.
Une décision que son Premier ministre, Gabriel Attal, qualifie de « lourde et grave ». En conséquence, des élections législatives anticipées vont être organisées en France. En effet, le premier tour se déroulera les 29 et 30 juin, tandis que le second est prévu pour les 6 et 7 juillet 2024.
Ainsi, les différents partis politiques français partent en campagne pour promouvoir leurs programmes respectifs, notamment ceux de gauche, dans l’espoir de regagner la confiance des citoyens qui l’ont déjà accordée au parti de Marine Le Pen aux législatives européennes. Parmi ces partis, le nouveau Front populaire a fait part de ses plans et ambitions, notamment au sujet de l’immigration qui est au centre des débats depuis la victoire du RN.
Immigration : les promesses du nouveau Front populaire
En plus des Français, l’alliance de gauche souhaite convaincre les étrangers établis en France, les Algériens entre autres, pour lui accorder leurs voix aux prochaines législatives anticipées. Pour ce faire, le nouveau Front populaire a joué la carte de l’immigration. En effet, son programme inclut la prise de mesures facilitant l’accord des visas, la régularisation des étudiants, des enfants scolarisés, ainsi que des travailleurs. Il promet également l’institution de la carte de résidence de dix ans en tant que titre de séjour de référence.
Selon Le Journal du Dimanche, les demandeurs d’asile, de leur côté, ne sont pas en reste. Le nouveau Front populaire se dit favorable à l’accord d’une autorisation de travail à cette catégorie de ressortissants, ainsi qu’à l’accompagnement social et au droit à l’aide médicale d’État.