À partir du mois d'octobre prochain, les mineurs étrangers résidant en France devront se conformer à un nouveau système d'entrée et de sortie de l'Union européenne. Contrairement au marquage manuel des passeports actuellement en vigueur, ce nouveau système introduira des changements importants pour les voyageurs non-européens entrant dans l'espace Schengen.
La France accueille une diversité d'étrangers, y compris des mineurs en situation de résidence légale. À partir du mois d'octobre de l'année en cours, une nouvelle réglementation entrera en vigueur affectant directement les déplacements des jeunes résidents étrangers. Les enfants de nationalités exemptées de l'obligation de visa pour entrer en France devront désormais être munis d'un document de circulation pour les mineurs étrangers (DCEM) pour voyager. Ce document, complémentaire au passeport, est important et constitue une preuve de résidence légale en France.
La France instaure une nouvelle procédure de voyage pour les étrangers
Les mineurs étrangers résidant en France ne sont pas obligés de posséder un titre de séjour. Cependant, pour voyager à l'étranger, ils doivent dorénavant être munis d'un DCEM. Ce document facilite les déplacements à l'international sans l'obtention d'un visa. Il permet aux mineurs de circuler librement entre l'Hexagone et les autres États membres de l'Union européenne sans devoir s'inscrire dans l'EES à chaque voyage, comme l'indique Schengen news.
Une fois obtenu, le DCEM reste valide jusqu'à ce que le mineur atteigne l'âge de 18 ans ou pour une période maximale de cinq ans. Ce nouveau système vise à simplifier les formalités pour les mineurs étrangers résidant en France, mais aussi à renforcer les contrôles aux frontières de l'Union européenne avec l'EES.
Lorsque le système d'entrée entrera en vigueur, les ressortissants de pays tiers devront enregistrer leurs données biométriques pour faciliter leurs entrées et sorties de l'espace Schengen, éliminant ainsi la nécessité de faire tamponner leur passeport à chaque voyage.