Face à la nouvelle propagation de la variole du singe, le 14 août, l’Organisation mondiale de la Santé a déclenché l'urgence de santé publique de portée internationale. Ce virus a été détecté dans la République démocratique du Congo, ainsi que dans plusieurs pays d’Afrique, et risque de se propager rapidement, notamment en Europe.
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a révisé ses recommandations après la détection, dans la région de Stockholm, en Suède, d'un cas de la nouvelle souche du virus de la variole du singe, dit Mpox. Une première en Europe. De ce fait, l'ECDC conseille désormais aux voyageurs se rendant dans les zones touchées par cette maladie de suivre les recommandations nationales de vaccination avant leur départ.
La variole du singe provoquée par le Mpox, ou « Monkeypox », est une zoonose, c'est-à-dire une infection transmise des animaux aux humains, qui peut ensuite se propager entre personnes. Le virus a été identifié pour la première fois en 1958 au Danemark sur des singes utilisés pour la recherche, et les premiers cas humains ont été signalés en 1970 en République démocratique du Congo (RDC). Bien que la maladie ait principalement circulé en Afrique, une épidémie s'est déclarée en 2022, touchant plusieurs pays européens et américains avant de s'estomper.
Ce qu'il faut savoir sur la variole du singe (Mpox)
Les symptômes de la variole du singe comprennent fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, ganglions lymphatiques enflés, fatigue et une éruption cutanée caractérisée par des pustules, souvent localisées d'abord sur le visage avant de s'étendre sur le reste du corps. La transmission se fait par contact étroit avec des fluides corporels, lésions cutanées, des gouttelettes respiratoires ou des objets contaminés, ainsi que par contact avec des animaux infectés, notamment les rongeurs et les primates.
« Je pense qu'il est temps de lancer une campagne de sensibilisation en Algérie, en s'appuyant sur des directives ministérielles, afin d'expliquer ce qu'est cette maladie, en particulier au niveau de nos frontières sud, qui sont en contact avec les pays du Sahel, et de se préparer à tout risque épidémique », déclare l'infectiologue, Dr Lyes Akhamouk