La compagnie aérienne espagnole Volotea est ciblée par une rafale de critiques, après avoir refusé d'indemniser 150 passagers.
De nombreux voyageurs expriment leur mécontentement face aux politiques d'indemnisation des compagnies aériennes, notamment pour les retards de vols. La compagnie low cost Volotea semble être particulièrement visée, plusieurs passagers ayant récemment dénoncé son refus de les indemniser après des retards importants. Dans ce contexte, de nombreux médias français ont relayé les plaintes de ces voyageurs.
En matière de droit aérien, les passagers européens sont protégés par une réglementation qui garantit une compensation financière en cas de retards importants, d'annulations ou de refus d'embarquement, sauf circonstances exceptionnelles. Volotea, comme toutes les compagnies, doit respecter ces obligations.
Contrairement à d'autres entreprises européennes, la compagnie espagnole se distingue en proposant des vols directs vers des destinations moins desservies, notamment les villes du sud de l'Algérie. Elle dessert également Sétif et Constantine au départ de Bordeaux, Marseille et Lyon, entre autres, offrant ainsi des options supplémentaires aux voyageurs.
« On est vacciné contre Volotea » : Aucune indemnisation après plus de 18 heures de retard sur un vol !
« Cinq minutes de retard, puis trois heures et finalement 18 ... Les quelque 150 passagers de ce vol Rome-Nantes ont attendu de longues heures dans la nuit du jeudi 30 au vendredi 31 août pour finalement n'obtenir aucune indemnisation de la part de la compagnie aérienne », a rapporté le média France Info.
Dans le détail, le décollage initial, prévu à 20 h 20, a été reporté à 14 h 15 le lendemain, après plusieurs retards et annulations. Ce genre d'incident n'est pas nouveau pour la compagnie low-cost espagnole, souvent critiquée pour de longs retards.
Les 150 passagers ont rapidement rempli des demandes d'indemnisation, conformément aux règlements européens. Cependant, Volotea a décliné toute compensation, évoquant des circonstances hors de son contrôle, ce qui a provoqué la colère des clients.
Il convient de rappeler que selon la loi n° 261/2004 du 11 février 2004, en cas de retard de plus de trois heures, l’indemnisation est de :
- 250 euros pour un vol de moins de 1 500 km (vols intérieurs) ;
- 400 euros pour un vol intracommunautaire ou de 1 500 à 3 500 km ;
- 600 euros pour les vols de plus de 3 500 km.
Selon les médias français, Volotea serait l'une des pires compagnies aériennes en matière d'indemnisation. De son côté, la low cost espagnole n'a pas publié de communiqué quant à cette compagne de mauvaise publicité.