Récemment, un scandale a éclaté impliquant l'entreprise nationale Algérie Ferries. Selon une enquête, des équipements sensibles destinés au navire Badji Mokhtar III ont été acquis secrètement en provenance d'Amérique, sans les autorisations nécessaires des autorités compétentes. Cette activité clandestine de l'entreprise nationale du transport maritime de voyageurs (ENTMV) constitue une violation flagrante de la loi algérienne.
Selon le journal arabophone Echourouk, des rebondissements ont eu lieu dans l'affaire impliquant Algérie Ferries. Le PDG de l'entreprise, Benaouda Hellal, a été lourdement sanctionné, se voyant infliger une amende conséquente et une peine de prison. Cette affaire met en lumière l'importance de la transparence et du respect des lois dans les activités commerciales, en particulier dans des secteurs aussi sensibles que le transport maritime.
L'accord secret d'Algérie Ferries
Au début du mois de juin, des sources ont rapporté une affaire de corruption suite à la découverte de l'achat d'une antenne Internet auprès de la société américaine MTA, spécialisée dans les communications. Le contrat, d'une valeur de 70 000 euros, a été conclu sans l'approbation préalable des autorités compétentes, notamment le ministère de la Défense nationale.
Ce manque de communication viole ainsi la loi algérienne 410/09 régissant les règles de sécurité des équipements sensibles. Cette affaire soulève de sérieuses préoccupations quant à la transparence et à la légalité des transactions dans le secteur maritime en Algérie.
Le PDG d'Algérie Ferries responsable de a violation des lois
Le tribunal du Pôle Économique et Financier de Sidi M'hamed a prononcé les peines maximales à l'encontre des accusés impliqués dans l'affaire de l'importation secrète d'équipements sensibles en provenance d'Amérique pour le navire Badji Mokhtar III. Selon Echourouk, l'ancien PDG de l'entreprise nationale de transport maritime des voyageurs ainsi que la directrice des systèmes d'information et de communication, B.G, ont été condamnés chacun à trois ans de prison ferme.
Le Procureur de la République au Pôle Économique et Financier a qualifié les événements de « graves » et avait précédemment requis une peine de 5 ans de prison avec une amende immédiate d'un million de dinars algériens, ainsi que la confiscation de tous les biens saisis gelés par le juge d'instruction. Le président du tribunal du Pôle Économique et Financier avait fixé le 10 juin comme date de prononcé du jugement contre les accusés.