Un voyageur américain a pris un vol d'Air Algérie entre Alger et Doha en classe affaires (business), et raconte en détails son expérience, en incluant une évaluation des repas, du service, du vol et du confort de l'avion.
Matthew Klint travaille à la fois dans le secteur de l'aviation et en tant que consultant en voyages, il documente ses voyages dans son blog, et cette fois il revient d'Algérie où il a passé quelques jours. Et c'est à bord d'un avion d'Air Algérie A330 qu'il fait son voyage retour vers Doha, il raconte :
Accueille chaleureux du personnel à bord d'Air Algérie
« Après un accueil chaleureux et inattendu à bord de mon vol A330 d'Air Algérie entre Alger et Doha, comment s'est déroulé le vol ? Voici mes premières impressions sur la classe affaires ».



Les sièges d'Air Algérie plus confortables que Tunisair
« Bonne chance pour trouver beaucoup d'informations sur Air Algérie. Le site officiel est très limité, les critiques sont rares, et certaines sources indiquent même qu'Air Algérie exploite toujours de vieux avions A330 avec des sièges de classe affaires (et de première classe) très datés », explique Matthew.
Ajoutant que : « la première chose que j'ai confirmée est que tous les A330-200 d'Air Algérie en service sont équipés de la "nouvelle" classe affaires, avec des sièges à chevrons inversés disposés en 1-2-1. Si les finitions de la cabine ne sont pas remarquables (les sièges sont recouverts de bleu malgré le motif rouge de la compagnie), ce sont des sièges très confortables et représentent un produit de classe affaires de premier choix (bien meilleur, par exemple, que son voisin Tunis Air) ».

« Encore une fois, je n'avais aucune idée de ce à quoi ressemblerait le vol. J'ai demandé à Emelle s'il y aurait un repas après le décollage. Elle m'a répondu par l'affirmative... et un petit déjeuner avant l'atterrissage. Le capitaine a annoncé une durée de vol de six heures et nous étions bientôt en route.
Notre vol a décollé avec seulement quatre passagers en classe affaires (18 sièges au total dans la cabine). Emelle et Nazim ont rapidement servi le dîner après le décollage, un seul plateau avec un plat de bœuf et de riz, un sandwich à la dinde et au fromage, des petits pains chauds avec du fromage et quelques tranches de gâteau. Le plat principal était très bon... le reste, pas tellement ».

« Après le dîner, je me suis levée pour aller aux toilettes et quand je suis revenue, une belle assiette de fruits m'attendait. La pêche était mûre et sucrée. J'ai dormi quelques heures et me suis réveillé avant l'atterrissage pour savourer un petit-déjeuner léger composé de café, de pâtisseries et de dattes ».

Classe affaires d'Air Algérie : Le verdict
« Je tiens à préciser que même si j'ai adoré la classe affaires d'Air Algérie, elle n'est pas au niveau de celle de Qatar Airways », avoue Matthew Klint, tout en énumérant pourquoi il n'est pas emballé par cette expérience avec Air Algérie :
- Seule une fine couverture de classe économique était offerte
- Pas d'oreillers
- Pas de trousse de toilette
- Boeuf ou bœuf pour le dîner (pas de choix)
- Pas de menus
- Pas de wi-fi
- Sélection IFE limitée
- Pas d'écouteurs (Nazim m'a gentiment laissé emprunter les siens)
- Pas d'alcool ou de jus de fruits frais.
- Le café était en poudre
« Bien que le service de ce vol ait été tout simplement superbe et que je lui accorde une très bonne note, je suis content d'avoir pris un vol de nuit d'Air Algérie vers Doha, où je n'avais pas besoin de Wi-Fi ou d'une vaste sélection de films, plutôt que de prendre un vol de jour vers Montréal. J'ai été très heureux de voler avec Air Algérie et je trouve que c'est l'une des compagnies aériennes les plus intrigantes, avec un grand potentiel pour rivaliser avec les meilleures », conclut Matthew Klint.