Au sein de l'aéroport d'Orly, un projet vise à réduire les émissions de CO2 et, par conséquence, à limiter, voire supprimer, la présence des voitures dans les terminaux. Une décision qui fait débat et qui intrigue les voyageurs.
En février 2021, Le PDG du groupe ADP, Augustin de Romanet, a dévoilé le « nouveau projet d'aménagement Paris-Orly 2035 ». Ce dernier vise à transformer Orly en un aéroport moins bruyant, moins polluant et plus respectueux du bien-être des passagers et des riverains d'ici à 2035. Un projet soumis à l'avis du public pour une période de trois mois.
Suivant cette initiative, Le groupe ADP envisage une refonte totale de l'espace automobile à Orly en restreignant l'accès routier. Ce qui a suscité des réactions mitigées en raison de ses objectifs de réduction des émissions de CO2.
L'utilisation de la voiture sera réduite à Orly
Le PDG du groupe ADP, Augustin de Romanet, vise à diminuer de manière significative les flux de circulation entrants à l'aéroport d'Orly. Il compte réduire la congestion des accès et le stress des passagers, tout en progressant vers l'objectif de zéro émission nette de CO2 au sol d'ici à 2030 à Paris-Orly.
Pour ce faire, le transport en commun a été mis en avant. En effet, la ligne 14 du métro, au cœur de l'aéroport, sera bientôt lancée. Ce renforcement des transports en commun met d'accord les représentants des compagnies aériennes, des passagers, des salariés, ainsi que des membres d'associations.
Si cette mesure fait l'unanimité, pour ce qui est de la mise en écart de la voiture, le débat est animé. Avec le nouveau dispositif, seuls les passagers à mobilité réduite pourraient se rendre directement aux aéroports. Pour les autres passagers, fini le dépose-minute.
Le projet prévoit deux zones de stationnement au nord et deux autres au sud de l'aéroport, à environ 1 km des terminaux. Quant au « transport des bagages », Justine Coutard, directrice de l'aéroport, explique que des systèmes d'enregistrement déportés vont être testés cet été à l'occasion des Jeux olympiques.