Algérie Ferries est sur le point de faire face à une nouvelle épreuve. Alors que l’été touche à sa fin, un de ses navires clés devra bientôt quitter les eaux temporairement, menaçant une fois de plus la capacité de transport déjà réduite de la compagnie nationale.
Algérie Ferries, la compagnie nationale de transport maritime, se trouve une nouvelle fois confrontée à des défis majeurs. Une source proche de l'entreprise indique sur un groupe Facebook populaire dédié aux voyageurs algériens que le navire Tassili II serait sur le point d'entrer en arrêt technique pour une durée d'un mois.
Cet arrêt dépendra de l'achèvement des travaux de maintenance dans les délais prévus. Cette information n’a pas encore été confirmée par un communiqué officiel de la compagnie, mais elle inquiète déjà de nombreux voyageurs.
Ce n'est pas la première fois qu'Algérie Ferries se sépare temporairement, ou définitivement, de l'un de ses navires. Récemment, la compagnie s’est vue contrainte de se passer du Moby Dada, un bateau qu'elle exploitait depuis plusieurs mois. Ainsi, le retrait de ce ferry de la flotte a considérablement réduit la capacité de transport d’Algérie Ferries, qui souffre déjà de plusieurs contraintes logistiques. En effet, cela a fait baisser le nombre de traversées proposées, affectant la disponibilité des places pour les voyageurs, particulièrement durant les périodes de forte affluence.
Algérie Ferries silencieuse face au manque de navires
À cela s’ajoute une autre absence notoire : celle du Tariq Ibn Ziyad, un bateau actuellement immobilisé en Grèce pour une opération de maintenance prolongée. La compagnie maritime n'a publié aucun communiqué officiel jusqu'à présent pour informer ses clients de l'état d'avancement des travaux et de la date de retour en service du Tariq Ibn Ziyad, laissant les voyageurs dans l’incertitude quant à une éventuelle amélioration de la situation.
En conséquence, avec la mise à l'arrêt du Tassili II, Algérie Ferries ne disposera que de deux navires opérationnels : El Djazaïr II et le Badji Mokhtar III, ce qui risque de compliquer davantage la gestion des traversées maritimes entre l’Algérie et l’Europe, en particulier durant les mois à venir.
Le manque de communication de la part d'Algérie Ferries concernant l'état de ses navires et ses capacités de transport alimente une frustration croissante parmi ses clients. La compagnie peine à rassurer les voyageurs quant à l’avenir de ses services, notamment avec la réduction continue de sa flotte opérationnelle. Les attentes sont désormais tournées vers une éventuelle reprise des activités du Tariq Ibn Ziyad et une sortie rapide du chantier du Tassili II.