Le 15 mai 2024, un avion du constructeur Boeing a été contraint d'atterrir en urgence à l'aéroport de Lyon, à cause d'un problème à bord. Le code 7700 a été transmis par le pilote, signifiant une urgence.
Dans le domaine de l'aviation, le déroutement d'un avion au cours d'un vol fait partie des événements relativement communs. Les raisons peuvent être variées, tels qu'une odeur de brûlé dans la cabine, des perturbations météorologiques, la fermeture inattendue d'un aéroport ou encore une urgence médicale à bord. Ces circonstances peuvent contraindre les pilotes à prendre des décisions rapides pour la sécurité et le bien-être des passagers et des membres de l'équipage.
Cependant, ces derniers temps, une tendance inquiétante a émergé. Plusieurs compagnies aériennes ont signalé des problèmes récurrents à bord de leurs avions, et il est frappant de constater que la plupart de ces incidents impliquent des appareils de la même firme, en l'occurrence, Boeing, le constructeur aéronautique américain de premier plan.
Le 15 mai 2024, le vol TO3910 opéré par Transavia, filiale low-cost d’Air France, reliant Paris Orly à Rome Fiumicino, a subi un déroutement inattendu. Décollant à 9 h 30, l'avion, un Boeing 737, a été contraint d'atterrir à l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry à 11 h 30. Cette décision a été prise par le pilote qui a émis le code d'urgence 7700, signalant une situation critique à bord de l'avion.
Pourquoi le Boeing 737 a dû atterrir en urgence ?
Selon le journal Actu Lyon, une « odeur de chaud » dans le galley arrière de la cabine a été détectée. Transavia a déclaré que « cette décision a été prise conformément aux procédures du constructeur et aux consignes de la compagnie, par mesure de précaution ». Le débarquement des passagers s’est déroulé sans encombre. L’avion a repris son vol vers Rome à 17 h 15 avec un nouvel équipage à bord d'un autre avion en provenance d'Orly. Transavia a précisé que « l'incident était dû à un dysfonctionnement d'un équipement au niveau du galley de la cabine, affirmant que cela n'avait rien à voir avec une quelconque défaillance de Boeing ».