Ania et Ali, un couple d'étudiants algériens, font face à de nombreuses difficultés financières depuis leur arrivée en France pour poursuivre leurs études. Pour économiser de l'argent, ils ont dû prendre des mesures strictes et faire preuve de créativité.
Ania et Ali ont quitté leur emploi en Algérie pour poursuivre leurs études en France. Ania a quitté un poste de chargée de communication pour s'inscrire en master de biochimie à l'Université de Lille, tandis qu'Ali a abandonné un poste d'ingénieur dans une imprimerie pour un master en automatique. Cependant, une fois en France, ils ont été confrontés à de nombreux défis, rapporte le média français Nouvelles du Jour.
Tout d'abord, ils ont dû trouver un logement abordable à Lille, ce qui n'a pas été facile. Ils ont loué deux chambres à Valenciennes, à 50 km de leur université, mais les coûts de transport ont rapidement grignoté leur budget. Ils ont donc décidé de louer un studio à Lille, bien que cela leur coûte 600 euros par mois. Pour économiser de l'argent sur le chauffage et l'eau chaude, ils limitent leur consommation au minimum et coupent le ballon d'eau chaude.
Ensuite, Ania et Ali ont dû renoncer à certaines activités sociales coûteuses, comme aller au cinéma, sortir au restaurant ou prendre un café avec des amis. Au lieu de cela, ils ont choisi de marcher pour se déplacer et de profiter des musées gratuits le premier dimanche de chaque mois. Ils ont également trouvé une solution en s'inscrivant à la distribution alimentaire organisée par l'antenne du Secours populaire français de l'université de Lille, où ils paient 6 euros pour un forfait alimentaire, indique la même source.
Pour pouvoir postuler à un emploi en France, les étudiants algériens doivent non seulement obtenir un titre de séjour, mais également demander un permis de travail. S'ils n'ont pas encore obtenu ce permis, ils ne sont pas autorisés à travailler légalement dans le pays. Alors pour l'instant Ania et Ali ont choisi de faire du bénévolat auprès du Secours populaire et des Restos du cœur.